traduit avec deepl

Les agriculteurs du canton de Berne peuvent désormais proposer plus facilement des emplacements pour les camping-cars. Suite à une motion transmise par les députés Samuel Krähenbühl (UDC, Unterlangenegg) et Samuel Leuenberger (UDC, Bannwil), une place de stationnement peut désormais être proposée sans autorisation dans l'enceinte d'une ferme existante du 1er mai au 31 octobre. En outre, dans les mêmes conditions, jusqu'à trois places de stationnement pour camping-cars au maximum peuvent être autorisées sans permis de construire pour une durée maximale de deux ans ou de saisons. Au terme de la phase de deux ans ou de deux saisons, la poursuite de l'exploitation n'est autorisée que si le permis de construire a été délivré avec une autorisation exceptionnelle de construire hors de la zone à bâtir. 

Cela permet aux agriculteurs entreprenants de tester le potentiel économique des aires de camping-cars avant d'avoir à supporter les coûts d'une procédure d'autorisation de construire. C'est ce qui ressort d'une directive "Information systématique bernoise des communes (ISCB)". "La construction d'aires de camping-cars hors de la zone à bâtir nécessite en principe une autorisation de construire avec dérogation pour la construction hors de la zone à bâtir. Les cantons peuvent exempter les petites constructions et installations de l'obligation de permis de construire, pour autant qu'elles n'aient pas d'influence notable sur l'espace, l'équipement ou l'environnement", telle est la justification de la Direction de l'intérieur et de la justice du canton de Berne, compétente en la matière.

L'association "Au pays du camping-car" salue expressément cette libéralisation de la pratique d'autorisation et remercie les députés Samuel Krähenbühl et Samuel Leuenberger pour leur engagement. La réglementation adoptée permet aux exploitations agricoles d'acquérir de l'expérience dans l'exploitation d'emplacements pour camping-cars sans se lancer immédiatement dans des dépenses pour une demande de permis de construire. Après deux saisons, elles disposeront de suffisamment d'expérience pour savoir si une autorisation en vaut la peine.